Baie du Mont Saint Michel
PROJET DE PROTECTION DE LA BAIE DU MONT ST MICHEL Le 19 Novembre 2014 à l’invitation de Mme Danièle POLVE-MONTMASSON, préfète de la Manche et coordinatrice du projet, l’ADICEE s’est rendue à la préfecture de St Lo.
La préfète, assistée des directeurs des DREAL Bretagne et Manche ainsi que de l’architecte des bâtiments de France du Mont Saint-Michel, a présenté le projet de protection du Mont St Michel et de sa baie aux acteurs socio-économiques du territoire et aux associations de protection de l’environnement.
Une réunion de concertation avec les maires des communes concernées avait déjà eu lieu. Cette présentation était réservée aux associations agréées. Afin de respecter les engagements de la France vis-à-vis de l’UNESCO, l’Etat a pour ambition de mettre en œuvre les moyens de gestion et de protection plus efficaces. Deux personnes ont donc travaillé depuis 2 ans sur ce sujet. Elles ont procédées à des analyses approfondies des paysages sur un vaste ensemble couvrant le territoire de la baie du Mont St Michel.
Elles ont ainsi développées deux outils
- L’un qui intègre les paysages en covisibilité avec le Mont St Michel, appelés PPM (Périmètre Protection Modifié)
- Le second, qui de façon plus rapprochée, recouvre les espaces les plus sensibles et les plus exceptionnels (Sites classés) Mis en relation avec les documents d’urbanisme, SCOT, DOCOB Natura 2000, PLU, ce dispositif doit être source de réflexion pour bâtir avec tous les acteurs concernés (Elus, acteurs du tourisme et de la culture, habitants de la baie), un projet de territoire ambitieux fondé sur des qualités exceptionnelles mondialement reconnues.
115 communes, dont 33 en Bretagne sont concernées par l’extension du site classé. Toutes les communes ont reçu un document détaillé de 200 pages environ qui devra être soumis à l’approbation de leur conseil municipal et aboutir ensuite à une enquête publique au cours du premier semestre 2015. Les associations ne peuvent que soutenir un projet aussi ambitieux, en espérant qu’il sera bien mené à son terme. En cas de désaccord, le projet sera soumis à la commission nationale des sites, perspectives et paysages qui prendra la décision finale avant d’être transmise au Conseil d’Etat.